Le jeune ingénieur Mehdi intervenant au documentaire français sur l’Algérie à l’origine d’une crise diplomatique avec Paris, a été entendu samedi par la police à Oran (nord-ouest), avant d’être relâché, a indiqué son avocat ce dimanche, rapporté par l’AFP.
Me Farid Khemisti l’avocat de Mehdi a déclaré à l’AFP : « Mehdi a été retenu durant près de quatorze heures. Quel est le but de cette convocation ? On ne lui a rien reproché, aucune inculpation. On lui a posé un tas de questions et demandé des tas de renseignements ».
Cependant, un autre jeune, guide touristique de l’association culturelle « Bel Horizon » qui avait servi d’accompagnateur au réalisateur, a été interrogé près de deux heures dimanche puis relâché sans aucune inculpation, a ajouté le même avocat l’avocat.
La même source a précisé que le responsable de l’association « Bel Horizon » sera entendu lundi, tandis que d’autres personnes liées au tournage du film ont été convoquées ultérieurement à Oran.
Pour rappel, Mehdi est l’un des cinq jeunes Algériens qui ont été interviewés par Mustapha Kessous, un journaliste français d’origine algérienne, pour « se raconter et raconter leur pays » dans un documentaire sur la jeunesse et le mouvement populaire (« Hirak ») antirégime diffusé mardi à la télévision française.
Par conséquent, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé « une attaque contre le peuple algérien et ses institutions », dont l’armée. C’est la seconde fois seulement, dans l’histoire des tumultueuses relations franco-algériennes, qu’un ambassadeur d’Algérie en France est publiquement rappelé à Alger depuis l’indépendance en 1962.
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