Dans un entretien accordé au journal français l’Opinion, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a évoqué la question de la libération des prisonniers du mouvement Hirak, ainsi que la question des libertés.
Soutenant que « l’opposition et la société civile sont indispensables », Tebboune assure, néanmoins, « que l’opposition ne doit pas se faire dans l’insulte, l’invective et l’appel au soulèvement ». Et d’ajouter que « seul un État fort et juste peut asseoir la démocratie, le contraire amène l’anarchie et le chaos ».
Sur une question concernant la possibilité d’accorder de nouvelles grâces aux détenus du Hirak, le chef de l’État déclare que « ces gestes vont se poursuivre et visent à l’apaisement ».
Mettant en avant le « texte de loi condamnant la haine de l’autre, le racisme, le régionalisme », Tebboune estime que « c’est la condition pour vivre ensemble dans la concorde et l’intérêt de tous ».
Sur le volet des libertés, notamment la liberté d’expression, Abdelmadjid Tebboune déclare que « beaucoup pensent que nous sommes entrés dans une phase de répression ». Ce qui « est faux », selon lui.
« En matière de liberté d’expression, nous sommes le seul pays de la région à avoir plus de 160 quotidiens dont certains sont très caustiques. Nous les soutenons à travers la publicité et le tirage de leurs journaux par des imprimeries d’État. Ils ne se privent pas de porter la contradiction politique », a-t-il ajouté.
Rédaction d’Algerie360
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